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jeudi 8 septembre 2011

Caractéristiques de l'implant L

Les autres implants ont notamment pour inconvénients de nécessiter un temps de pose important et de présenter de nombreuses difficultés lors de la pose comme l’ancrage dudit implant rendu difficile par les dimensions du volume osseux et la qualité de l’os. En outre, ces difficultés de mise en œuvre favorisent l’échauffement de l’os et influent également sur la stabilité de l’implant et sur la qualité de la cicatrisation. Par ailleurs, les risques de fractures de l’os sont importants dans le cas où celui-ci est fragilisé. En d’autres termes, un temps chirurgical avec nombre de forêts implique un échauffement accru de l’os et donc une cicatrisation plus difficile. De même, les dimensions du volume osseux, en particulier la largeur de la crête osseuse parfois trop mince, peut nécessiter de réaliser une expansion osseuse transversale par greffe osseuse et expanseur d’os manuel ou sur contre angle allonge le temps de pause.
Exposé de l’invention
          Les implants Magitech – M2I visent à remédier aux inconvénients de la mise en place chirurgicale d’un implant , en proposant un implant dentaire apte à assurer un temps de pause réduit et une qualité d’implantation améliorée pour toutes qualités d’os en s’affranchissant au mieux de greffes osseuses et d’autres moyens d’expansion permettant une stabilité accrue de l’implant.  Grâce à sa double conicité :
-      une première conicité nominale relative à la forme tronconique du corps d’ancrage, ladite première conicité nominale présentant une surface latérale définie comme une enveloppe tronconique délimitée par les sommets des filets et dont l’angle de première conicité est compris entre 1° et 15° ;
-      une deuxième conicité relative à la forme tronconique du corps d’ancrage, ladite deuxième conicité présentant une surface latérale définie comme une enveloppe tronconique délimitée par les creux des filets, et dont l’angle de deuxième conicité est compris entre 5° et 20° ;
 Et son diamètre apical étroit :
·         le tronçon apical comportant un apex de diamètre nominal compris entre 1mm et 3mm,  pour un diamètre d’implant compris entre 3,3mm et 5,2mm et un filetage dont les filets présentent une angulation comprise entre 50° et 54°.

          De ce fait, un tel dispositif à l’avantage d’être à la fois auto-taraudant et expanseur. En effet, l’effet auto-taraudant est dû en particulier à la double conicité du corps d’ancrage et l’effet expanseur est permis en parti par la variation de l’angulation des filets ainsi que par la double conicité importante. Ceci permet également une pose beaucoup plus aisée de l’implant sur l’os et par conséquent d’en réduire le temps et d’en améliorer la cicatrisation.
L’implant permet également d’avoir une stabilité sensiblement instantanée lors de sa mise en place. Il est également possible de corriger la direction d’un implant lors de son insertion dans l’os pour le guider plus favorablement dans le couloir prothétique, c'est-à-dire dans le couloir apte à recevoir l’implant, ou bien encore le paralléliser à d’autre implant. Dans ce dernier cas, un manchon connu dans l’état de la technique peut être utilisé afin d’assister la mise en place dudit implant pour le paralléliser.
          Avantageusement, le filetage situé sur le corps d’ancrage comporte une profondeur de filets croissante sur tout le corps d’ancrage au fur-et-à-mesure que le filetage s’éloigne de la tête de support et est comprise entre 0,6mm et 0,7mm au niveau du tronçon apical. Cette profondeur de filets est définie plus précisément comme la distance entre les creux des filets et les sommets des dits filets.
Par ailleurs, selon une autre caractéristique, ladite tête de support est de forme sensiblement cylindrique et comporte une surface supérieure sensiblement circulaire et une surface latérale, ladite surface latérale étant munie d’un filetage stabilisateur apte à stabiliser une expansion de l’os après blocage de l’implant et les filets étant espacés de 0,10mm à 0,50mm.
Selon une caractéristique particulière l’implant présente un alliage Titane grade V ce qui augmente ses qualités mécaniques.
Mise en place chirurgicale de l’implant Magitech –M2I comprenant les étapes suivantes :
           -                   dans un premier temps, l’utilisation d’une fraise boule de diamètre égal à 0,5mm permet de réaliser un avant trou selon un axe désiré ;
           -                   un premier forêt de diamètre 1 ,5mm est mis en place selon la longueur de l’implant prédéfinie puis un second forêt de 2mm de diamètre nominal permet de terminer l’ostéotomie implantaire, c'est-à-dire terminer le forage de l’os, pour la mise en place d’un implant. Un forage à minima est suffisant même dans un os très corticalisé, car le diamètre de l’apex est seulement de 1,5mm pour un implant de 3,3mm.
           -                   l’implant et son porte implant en titane sont pris de leur capsule stérile, et mis en place dans le site implantaire. L’utilisation d’un manchon peut éventuellement être utilisé pour aider sa mise en place, en particulier lorsque l’implant doit respecter un certain parallélisme.
Au cours de l’insertion de l’implant dans le site implantaire, celui-ci pénètre facilement dans le site implantaire grâce à sa grande conicité et permet une condensation mais surtout une expansion osseuse sans risque de fracture de la corticale externe, c'est-à-dire de la l’écorce osseuse.

          De part ses caractéristiques, sa facilité d’insertion dans l’os permet à un tel implant dentaire d’être adaptable à toutes les situations cliniques simples ou complexes. Il est possible de corriger la direction de l’implant lors de son insertion dans l’os pour le guider plus favorablement dans le couloir prothétique, ou le paralléliser à d’autres implants. En outre, la pose de l’implant chez des patients à résorptions sévères en présence d’une largeur osseuse insuffisante permet une expansion progressive de la table osseuse vestibulaire en jouant sur l’élasticité de l’os. L’implant joue alors le rôle d’expanseur par effet de levier.
          Enfin, un autre avantage est le gain de temps, grâce à une séquence réduite de forêts. Un forage à minima inférieur de 2mm au diamètre de l’implant permet de poser au maxillaire l’implant avec un très bon ancrage primaire. Un moindre échauffement osseux et une cicatrisation osseuse améliorée procurent rapidement la stabilisation du site implantaire et favorisent la mise en charge rapide.
Dans ce mode de réalisation d’un tel procédé, le site implantaire est préparé seulement avec les premier et second forêts de diamètres respectifs 1,5mm et 2mm pour la mise en place d’un implant dont la base présente un diamètre nominal de 3,3mm  ou 3,75mm. Néanmoins, d’autres forêts peuvent être utilisés, par exemple, pour la mise en place d’un implant dont la base présente un diamètre nominal de 4,2mm l’utilisation d’un premier forêt de 2,8mm et d’un deuxième forêt de 3,2mm peut être préférée.
Par ailleurs, l’implant tel que décrit peut être inséré avec des forces d’insertion supérieures à 70N/cm sans contrainte osseuse apicale. Ceci résulte du fait que son apex présente une conicité importante ce qui permet également de minimiser l’échauffement de l’os. En particulier, l’ostéotomie apicale est réduite de 30%, en d’autres termes, le retrait de matière osseuse est réduit de 30%.
          Il est également remarqué que, au cours de son insertion, une voussure et une expansion de la corticale avec un gain osseux dans le sens horizontal de 1,5mm à 2mm est nécessaire pour la mise en place en toute sécurité d’un implant, dans le cas où celui-ci présente une base de diamètre nominal égal à 3,3 mm, cette expansion étant stable à long terme même après une mise en fonction.
          Si l’os cortical autour de l’implant est inférieur à 1,5mm ou une fissure est présente, un aménagement osseux peut être nécessaire par apposition, par exemple, de biomatériaux synthétiques ou de xénogreffes ou de copeaux d’os autogènes recouverts d’une membrane de collagène ou de dérivés plaquettaires après une prise de sang du patient au préalable.
          Le délai de cicatrisation osseuse après la pose d’un tel implant est d’environ 6 semaines, sans comblement car il présente une très grande stabilité primaire à l’insertion, une immobilité sans micromouvement facilitant l’adhésion ostéoblastique au niveau de l’interface os/implant, l’ostéoblaste étant la forme jeune de cellule osseuse qui participe à l'ossification et se transforme en ostéocyte.

CONCLUSION

          Cet implant trouve son indication dans des cas de crêtes minces comprises entre 2 et 4mm où la pose d’implant en un seul temps chirurgical serait impossible. L’implant Magitech S agit en tant qu’expanseur d’os : il a prouvé son efficacité dans des crêtes mandibulaires très corticalisées. Sa facilité d’insertion dans l’os permet à l’implant d’être adaptable à toutes situations cliniques simples ou complexes. Il est possible de corriger la direction d’un implant Magitech S lors de son insertion dans l’os pour le guider plus favorablement dans le couloir prothétique, ou le paralléliser à d’autres implants. L’utilisation d’un manchon porte-implants lors de l’insertion est recommandée dans ce cas. La pose d’un implant Magitech S chez les patients à résorptions sévères, en présence d’une largeur osseuse insuffisante, permet une expansion progressive de la table osseuse vestibulaire en jouant sur la stabilité de l’os. L’implant Magitech S joue le rôle d’expanseur par effet de levier.


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